Considérée aujourd’hui comme le 4e centre urbain du Cameroun derrière Douala, Yaoundé et Garoua, Bafoussam est une ville vallonnée et entourée de jolies collines recouvertes par la savane herbacée. A l’origine, 3 groupes ethniques assez proches les uns des autres formaient la population de la ville : les Bafoussam, qui lui donnèrent leur nom, les Baleng et les Bamougoum. La ville, qui bénéficie d’une situation de carrefour, a connu un rapide développement économique (même si les infrastructures n’ont pas vraiment suivi) et joue un rôle commercial et industriel non négligeable dans l’économie camerounaise. Elle est bien desservie par le réseau routier (les grands axes, notamment ceux vers Douala et Yaoundé, sont bitumés et en bon état) et l’on y trouve sans difficulté les produits et les services les plus courants.

Bafoussam est une ville très vivante et quelle que soit l’heure de la journée, les rues sont bondées, surtout dans les environs du marché où règne en permanence, au milieu des couleurs et des odeurs de fruits, une belle pagaille. Les épiceries et les étals restent ouverts jusque tard le soir, on peut donc boire un verre ou se restaurer à toute heure ou presque, d’autant plus que les habitants de Bafoussam, et de l’Ouest en général, ont la réputation d’être très accueillants. Au petit matin, avant l’ouverture des magasins et des banques, il n’est pas rare que des queues de plusieurs dizaines de mètres se forment dans la rue.

On ne peut pas dire qu’il existe de nombreux centres d’intérêt à Bafoussam, mais c’est un passage incontournable pour quiconque désire connaître l’Ouest camerounais, et les environs de la ville vous réserveront d’agréables surprises

Le Palais des Rois Bafoussam

Le Palais des Rois Bafoussam est un édifice historique de la ville de Bafoussam, capitale de la Mifi. Il est le siège du Royaume Bafoussam, où réside le chef-supérieur des peuples Bafoussam. Le Palais royal de Bafoussam, où le roi des Bafoussam réside, a été construit au xiiie siècle. Le Musée du Palais raconte l’histoire de la dynastie des rois Bafoussam des années 1400 à nos jours, avec des informations sur les migrations et rois successifs.

Le Palais des Rois Bafoussam

Les Chutes de la Métché

Les chutes de la Métché, situées dans l’arrondissement de Mbouda en limite de Penka-Michel, sur le cours de la rivière Metchié-Choumi, sont l’une des attractions touristiques de Bafoussam. Elles font partie de la longue liste du patrimoine culturel et touristique du pays des Lions Indomptables… Et valent vraiment le détour!

Bandjoun Station

Bandjoun Station” est située sur les hauts plateaux de l’ouest du Cameroun, à 3 km de la ville de Bafoussam, à 300 km de Douala et Yaoundé. “Bandjoun Station” est d’abord un atelier de création. Certains pourront loger en résidence de création/production, sur les lieux mêmes, à “Bandjoun Station House” et s’associer à la réalisation d’œuvres ‘in situ’ exceptionnelles et de pièces monumentales qui requièrent de vastes espaces de mise en œuvre et de façonnage.

Musée de Baham

Le Musée de Baham propose des œuvres qui sont à la fois des témoins culturels et historiques, des messages ultimes d’hommes d’autrefois et d’aujourd’hui, fixant la mémoire collective et généalogique du groupe, mais aussi des souvenirs du passé destiné à s’adapter au présent et à préparer l’avenir.

Culture et tradition : Le festival Nyang-nyang

Le festival biannuel Nyang-nyang se déroule lors de la période des récoltes, sur la place du palais royal de Bafoussam, le Nyang-nyang est le cri des corbeaux qui assistent les femmes aux champs pendant les récoltes.

Le culte des ancêtres et le rituel des crânes revêtent un caractère absolument sacré et incontournable dans les tribus bamiléké. Les ancêtres participent avec une discrète, mais ferme, autorité à la vie de chaque famille. Leur intervention peut être sollicitée, mais elle est aussi crainte. La question de la place du mort parmi les vivants restes pertinents dans toutes les cultures. Chez les Bamiléké de l’ouest du Cameroun, le cadavre est l’objet de rites ayant pour but de conserver la mémoire du disparu tout en éloignant la chair corruptible. À l’issue de doubles funérailles, le culte des crânes octroie au défunt le statut d’ancêtre et lui donne une place dans la communauté des vivants, qu’il ne quittera plus.

Le mangambeu est une danse et une musique traditionnelle bamiléké du Cameroun, originaire de chez les Bangangtés. Les pratiquants du mangambeu, hommes et femmes, dansent en rond à petits pas ; ils se déhanchent et parfois se penchent le torse par en avant.

Le “ndop ; tissu traditionnel chez les Bamiléké est si particulier, qu’on ne le retrouve que dans le Nord-Ouest et l’Ouest sous plusieurs formes. De plus, il ne peut être porté que par des chefs, des notables, des princes et dignitaires des chefferies et sultanats.

Chez les Bamilékés, la naissance est vue comme étant une bénédiction, le nkui est un plat traditionnel Bamiléké préparé à l’occasion de la naissance d’un enfant et servi à la mère.